21 octobre 2013

« Nose who knows »

« Le nez qui sait », quel joli nom pour cette société, crée par une française ici à Singapour. Après de longues années travaillant dans une entreprise fabriquant des senteurs, elle a décidé de se mettre à son compte.
Elle offre des cours d’initiation à la parfumerie pour des amateurs comme moi, des cours pour des enfants pour les familiariser avec les odeurs et senteurs ainsi que des cours de post-formation pour des professionnelles.

Via le SASje m’étais inscrite, évidemment, car c’est une vieille passion à moi et je ne pouvais pas résister de pouvoir toucher une fois par moi-même l’orgue du parfumeur (malgré qu’elle était toute petite et contenait « que » des familles de senteurs, pas les essences uniques.)

Quelle complexité ce métier de « nez » ! Il doit mémoriser entre 3500 et 4000 senteurs/odeurs ! Il lui faut donc un vrai ordinateur à la place du cerveau… Puis, c’est un artiste avec, selon ce qu’elle nous a dit, avec les caprices d’artistes, comme la susceptibilité par exemple. Mais c’est absolument passionnant, je vous l’assure.
 
Durant deux matinées nos sens olfactifs étaient stimulés sans cesse et notre mémoire poussée pour retenir les noms, les familles, les classements, etc. On apprenait les différentes techniques pour extraire le jus précieux des fleurs, feuilles, fruits, racines, mousse, et autres ; on apprenait à reconnaitre les différentes familles et, comme couronnement du cours, elle nous offrait la possibilité de « créer » notre propre parfum ! Mais quelle difficulté ! Parmi les familles il y avait tant de groupes qui flattaient mes narines, mais en faire une composition plaisante était toute autre chose ! Mais oui, pour tout métier il faut une formation sérieuse pour la réussir et n'est pas né parfumeur qui veut.
Si vous aimez le sujet, mais n’avez pas la possibilité de suivre son cours, mettez-vous déjà à lire le roman de Patrick Susskind, « Le Parfum ». Il vous donnera une idée sur le monde de la parfumerie ancienne. Si vous êtes vraiment attirz par le monde des senteurs, arretez vous un jour dans la boutique « Sifre Aromatics » dans Arab Street 42. Un très beau magasin vous accueillera et son intérieur vous enveloppera dans le monde des odeurs. Vous avez la possibilité de commander votre parfum en travaillant directement avec le parfumeur.
Bonne chance, vous verrez, ce n’est pas si facile que cela de décrire une odeur qui plait.


16 octobre 2013

Expérience touchante

Il y a quelques semaines, la présidente du SAS avait reçu un email de deux jeunes-hommes suisse venant visiter Singapour. Ils demandaient s’il y avait peut-être un membre de l’association qui pourrait les guider à travers la ville durant quelques heures. Rien de particulier à cette demande pensez-vous? Mais si, les deux hommes de 21 et 26 ans sont aveugles ; un à 100% et l’autre à 98%. Quel drôle demande se disait la présidente, mais envoyait quand même cet email aux membres.
Vu que leur date correspondait à un tour guidé organisé par le SAS, en plus le soir, je suggérais de les y inviter, comme ça il bénéficieront d’un bon guide et de l’aide par mon mari et moi, présents à ce tour. L’affaire était vite réglée et tout le monde attendait cette soirée pour découvrir ce que des personnes aveugles puissent découvrir dans une ville qui leur est inconnue.
Au lieu de rdv, on pouvait découvrir deux jeunes hommes pleins de joie de vivre, drôle et plein d’humour! Notre guide nous décrivait l’histoire du bâtiment du Musée National de la ville, de dehors et de dedans puis on traversait la route à l’arrière du bâtiment pour pénétrer dans le Parc Fort Canning et son parcours des épices.

Y. et J. nous touchaient à peine le coude de deux doigts de leur main gauche et tenaient la canne blanche dans la droite. Très vite nous avions réalisé qu’il fallait parler, raconter tout ce qui croisait notre chemin, car nous étions leurs yeux ! Si on arrête de parler, ils seront aveugle pour de bon… (Facile pour moi, car j’ai la parlotte…) Mais décrire une ambiance, des formes et des couleurs, pas si évident que cela, un vrai exercice d’observation.
Voir leur envie de découvrir, d’apprendre, malgré leur handicap majeur vous donne de l’humilité, on devient tout petit et on réalise à quelle point nous sommes privilégiés possédant deux yeux en pleine santé ! Nous n’arrêtions pas de leur poser des questions, car bien des choses nous semblait juste impossible à réaliser, mais pas pour eux. Il faut être confiant et oser d’approcher les gens, sinon on sombre dans la pénombre. Ecoutant leurs récits, je suis persuadée qu’ils ont développé un sixième sens, qu’ils « sentent » les gens avant de leur faire confiance, car dans bien des situations ils sont dépendants de leur aide. Dans un restaurant, à l’aéroport, dans le taxi, etc. Le restaurant, nous l’avons fait avec eux et je vous avoue qu’ils m’ont bluffé avec leur aisance de se retrouver avec leurs plats et de la manière de manger ; essayez une fois de vous servir une assiette et de manger proprement dans l’obscurité totale, pas évident, car pour nous, les voyants, ce sont des gestes guidés par nos yeux. Puis la facutre : après avoir passé seulement un jour et demi dans la cité-état, ils nous sortaient les billets de banque pratiquement sans hésitation de leur portemonnaie, même les pièces de monnaies étaient les bons… Je n’en revenais pas.

Un peu inquiet, nous les placions dans un taxi en priant le chauffeur de les amener à bon port et de leur donner un coup de main. Durant la soirée, un des garçons racontait qu’en arrivant à l’auberge à Singapour, le chauffeur ouvrait le coffre de son véhicule en leur disant de prendre leurs bagages… « Mais du quel côté dans le coffre se trouvent nos bagages Monsieur ? Vous savez, nous sommes aveugles et ne voyons pas leur emplacement ni de quel côté de la rue se trouve l’auberge ! » Vous le croyez ? Comment peut-on agir de la sorte ! Mais Y. disait comme quoi il n’était pas poli non plus, il n’a pas fermé la capot du coffre…
Après les avoir mis dans les mains du chauffeur de Taxi, mon mari et moi sommes rentrés chez nous, le cœur rempli d’émotions, d’humilité et d’admiration !

7 octobre 2013

Das Wetter in Singapur

Immer und immer wieder wird man gefragt: „wie ist das Wetter heute bei Euch inSingapur?“                                                                                                                                                            Leicht zu beantworten, immer gleich. Es gibt nur ganz wenige Grad Unterschied zwischen Tag und Nacht und variert kaum durch’s Jahr; es gibt Monate mit etwas mehr und Andere mit etwas weniger Regen; das wär’s dann schon. Also keine vier Jahreszeiten wie in Europa. Etwas langweilig und mit den Jahren immer etwas schwieriger zu ertragen. (ich spreche natürlich für mich...).
Vor ein paar Tagen bekam die monatiliche Ausgabe des deutschsprachigen Magazins „Impulse“ mit einem Artikel über dieses Sujet, das Wetter in Singapur. Da der Artikel sehr ausschweifig und komplex ist, nehme ich mir, für einmal, nicht die Mühe eine Zusammenfassung zu schreiben, sondern stelle Euch nur den Link zur Verfügung damit Ihr ihn in seinem Ganzen lesen könnt; Ihr versteht mich nachher bestimmt warum ich dieses Mal etwas zu faul war um ihn zusammenzufassen.
Darin könnt Ihr auch lesen dass die Stadt Singapur weltweit die höchste Blitzhäufigkeit hat! z.B. zwischen Oktober und November gibt es im Durchschnitt 20 Blitztage und im Schnitt jährlich 171 Gewittertage. Wenn man diese ganze Energie doch nur lagern könnte die da gratis vom Himmel fällt...
Nun überlass ich Euch die Lektüre, viel Vergnügen, es gibt wieder mal was zum Lernen.
Impulse Magazin , Seiten 12-14