22 février 2012

Pflanzenwelt – Monde des plantes

Jedesmal wenn wir zu Fuss unterwegs sind, beeindruckt mich die üppige Vegetation von Singapur. Wo man hin geht, sogar mitten in der Stadt, gibt es immer wieder Gärten, Pärke oder sonstige grüne Inseln.
Da meine kleine Kamera praktisch immer in meiner Tasche ist, konnte ich das schöne Blatt dieser Kletterpflanze gleich festhalten.
Da ich sie nicht in meinem Singapurischen Pflanzenbuch fand (suchte schlecht...), schrieb ich ans National Parks Board“. Kurzum bekam ich die Antwort.
Dioscoreasansibarensis, oder auch Batman-Pflanze genannt. Nicht erstaunlich wenn man die Blattform sieht, oder?
Wie ich der Beschreibung entnehmen konnte, ist es eine afrikanische Kletterpflanze aus derYam-Familie. Sie ist also nicht einheimisch und scheinthier  Schäden anzurichten, da sie den Wirt erwürgt! Man muss sie also entfernen im Falle man sie im eigenen tropischen Garten findet; jedenfalls hier in Asien. Sogar grosse, starke Bäme können absterben wenn sie zufest von diesem Grün umgarnt werden. Zudem ist die Pflanze hoch giftig!! 
 Gleichzeitgig lief mir auch dieser schöne Käfer über den Weg.
Chaque fois quand nous nous promenons à Singapour, je suis impressionnée par la végétation luxuriante de ce petit pays. Où on va il y a des parcs, jardins ou ilots de verdures.
Comme ma petite caméra est pratiquement toujours dans mon sac, j’ai pu immortaliser immédiatement cette belle feuille verte qui se montrait à coté de mon chemin.
Comme je ne la trouvais pas dans mon livre de plantes sur Singapour,(je cherchais mal…)  j’écrivais au " National Parks Board". La réponse me parvenait rapidement.
Dioscorea sansibarensis, ou, « Plante-Batman ». Pas étonnant quand on regarde la forme de la feuille, non ?
Comme je pouvais le comprendre dans le descriptif, c’est une plante grimpante africaine de la famille du Yam. Donc, pas une plante indigène et elle n’est pas bien vu ici, car elle fait des dégâts. Elle étrangle son hôte ! Il faut l’éliminer si jamais vous la découvrez dans votre jardin tropical asiatique. Même de grands arbres peuventen  mourir si ils sont enlacés par cette verdure. En plus, la plante est hautement toxique !
Par la même occasion, j’ai aussi croisé le chemin de ce joli scarabée.  (photo plus haut dans le texte.)

10 février 2012

Chinatown Heritage Center

Caché derrière les échoppes de Pagoda Street se trouve une sorte de Musée ; le Chinatown Heritage Center. Si le temps durant votre séjour singapourien le permet, ou si vous vivez dans ce cite-état, prenez le temps et arrêtez-vous dans ce lieu.
Depuis plus que trois ans et demie je vie ici et c’est qu’en début de cette semaine, en guidant la sœur d’un ami à travers Chinatown, j’ai enfin fait l’effort de m’y arrêter. Quelle bonne chose ! A plusieurs reprises je restais bouche bée et ce que j’y découvrais m’ébranler passablement.
Faites de sorte que vous arrivez au bon moment pour un tour guidé, il vous permettra de  mieux comprendre l’histoire de Singapore de la fin du  19ėme siècle jusqu’à vers les années  1970! Notre guide parlait d’une vitesse impressionnante, mais elle nous disait bien de la suivre, de l’écouter et ensuite, refaire un tour tout seul pour mieux observer tous les détails qui vous sont présentés dans ce groupe de Shophouse rénové.  A faire absolument, car les détails qu’on y découvre et les objets (des donations pour la plus part) présentés, valent la peine de s’attarder plus longuement.
Une des explications de notre guide parlant comme une mitraillette m’a surprise. On dit et entend tout le temps comme qui c’était les colons britanniques qui faisaient travailler les immigrés chinois comme des esclaves. Mais non, on se trompe ! En tout cas à ce qui concerne Singapour.
Les premiers immigrés étaient de riches marchands chinois ; ils ont vite remarqué à quel point cette petite ile au bout de la Malaisie devenait importante pour l’échange de marchandise. Depuis bien longtemps les marins s’y arrêtaient, ils descendait depuis la Chine avec la mousson de l’est et remontaient par le détroit de Malacca avec la mousson de l’ouest. Singapour était donc un endroit stratégique en tout point de vue.
C’était donc eux, ces riches marchands qui faisaient venir des bateaux entiers de pauvres paysans de leur campagne en leur promettant une vie meilleure. Beaucoup ne survivaient pas, tant le voyage était pénible. Entassés comme du bétail, ces pauvres gens naviguaient durant au moins deux semaines dans des conditions inhumaines et insalubres, sans pouvoir bouger correctement et nourrit avec le stricte minimum. La photo qui montre une de ces « cargaison » m’est restée dans ma tête…
Une fois arrivés à destination, les conditions étaient guère meilleures. La ville était sale et les habitations sans le moindre confort. Pas d’eau courante, pas de toilette proprement dit ; un coin à côté de la cuisinière, était destiné à ce besoin… Chaque nuit, une « brigade » passait de maison en maison pour collecter et vider les baquets en métal remplis à ras-bord…  Figurez-vous que ce système était en fonction jusqu’en 1980 !! Bien sûr, pas partout, mais dans les habitations les plus anciennes.
La rivière de Singapore est propre depuis 1977, avant c’était le meilleur moyen de se débarrasser des ordures… C’est comme la guide nous disait ; on voit aujourd’hui une ville propre, bien organisée, mais tout cela est en fait très récent ! Ça donne à réfléchir, je vous assure. Donc, chapeau aux dirigeants qui ont réussi à instaurer une discipline pour arriver à la propreté qu’on voit aujourd’hui.
Pour revenir aux immigrés  et leurs logements. Dans ce musée, ils ont réussi à reconstituer la manière de vivre des habitants moins privilégiés. A l’étage d’un Shophouse habitaient souvent 6-8 familles, dans des enclos tout au long d’un mur,  un étroit corridor laissait la place pour accéder aux « pièces ». Tout au bout, le coin cuisine/toilette. Tout le monde se partager cet espace…(cubicule living)
Les habitants disposant d’un peu plus de moyens, occupaient un étage entier et partageaient logement et atelier/magasin/cuisine/toilette  au rez-de-chaussée.
Vous ne sortirez pas indiffèrent de cet endroit ; il vous montre à quel point nous avons une vie privilégiée ici, immigrés des temps modernes, malgré le fait que nous aussi, nous avons laissé familles et amis loin derrière nous, sur un autre contient. Mais notre statut d’immigrés est incomparable avec celui des premiers travailleurs du 19ėme siècle ET des ouvriers importés du tiers-monde du 21ėme siècle.
Attaché au musée, au rez-de-chaussée, se trouve un restaurant vous proposant des plats typiques de Singapour.


Adresse :
48 Pagoda Street
Heures d’ouverture : 9h – 20h
Adulte : 10 S$, Enfants > 12 ans 6S$
Tours guidés : 13h et 15h, excepté les dimanches et jours fériés

1 février 2012

Marina Bay Sands (MBS)

Les images de sa silhouette, avec, comme toit, une énorme terrasse en forme de bateau, a fait le tour du monde. Il prône posséder la piscine a débordement la plus haute du monde, car on nage sur une longueur de 148m à plus que deux cent mètres en dessus de la mer ! Plutôt impressionnant disent les gens qui se sont déplacés à cette hauteur vertigineuse.
La société américaine de Las Vegas Sands avait emporté le concours en 2006 et elle a déboursé 5.4 milliards de CHF pour réaliser cet œuvre de titan. Petit clin d’œil de l’architecte ; les trois tours représentent des cartes de jeux…  Il faut y rentrer pour réaliser l’envergure des volumes et dimension, pour nous, européens, des bâtiments d’une telle taille sont plutôt rares, donc, le MBS est devenu, comme Singapour l’espérait, un nouveau lieu touristique très prisé à la gloire du dollar. Pas que pour les joueurs du Casino et les acheteurs effrénés, non, rien que pour les yeux beaucoup de touriste se déplacent.
 Sur 581 400 m2 on trouve, comme déjà cité plus haut, un Casino, un hôtel, un centre commercial du plus grand luxe aux enseignes plus modestes, un musée, des centres de congrès et d’expositions, une salle de spectacle et, figurez-vous, une patinoire avec une surface synthétique.
Les chiffres donnent le tourniquet ; regardez en peu :
Les tours ont chacune 55 étages. Neuf mille personnes y travaillent, principalement dans l’hôtel. Il abrite 2561 chambres, dont la Chairman Suite avec 629 m 2 sur deux étages et maitre d’hôtel à disposition. Le cout ? Rien que     35 000 CHF par nuit. Dans le lobby de l’hôtel, un couloir d’une telle longueur que des voiturettes de golf y circulent. Chaque fois j’y vais avec des visiteurs, je me sens plus dans un hall d’aéroport que dans le lobby d’un hôtel. Donc, si vous êtes amateur de Boutiques Hôtes et de petites pensions, ne prévoyez pas d’y loger.
74 000m2 sont consacrés au centre commercial. On y trouve les plus prestigieuses marques, notamment les horlogers suisses. Un enseigne fait bande à part, le grand malletier français occupe un magasin ile, fait de verre et de métal au bord de la baie. Un espace de ventre assez unique, inondé de la lumière du jour, mettant en valeur la marchandise de grand luxe, dont les asiatiques sont particulièrement friands. Ils ont un certain besoin de s’afficher avec des accessoires de marque et tiennent à ce que ça se voit ; les modelés à monogrammes voyant sont très prisés par la clientèle locale.
Six cent tables de jeu, 1600 machines à sous de même que des salons privés pour les joueurs les plus chevronnés devraient générer un chiffre d’affaires annuel de 700 millions de francs. Jusqu’à la fin de 2009, le jeu était interdit sur le sol singapourien et avec l’arrivée de ces temples de jeux, le gouvernement tente de freiner cette envie de jouer à ses sujets et leur impose un tarif d’entrée de
100 $S ! Mais connaissant la frénésie du jeu des asiatiques, les singapouriens vont en grand nombre tenter leur chance. Des cars entiers déversent des habitants de la proche Malaisie, souvent transportés gratuitement… Selon un reportage d’une chaine télévisée locale, cette gratuité incite même les gens très modestes à se rendre à Singapour et des familles entières ont été détruites par la drogue du jeu ! Des centres se sont ouverts pour accueil des accros du jeu pour tenter de les sevrer. Un coté nettement moins glorieux de ce nouvel emblème du petit état.
Las Vegas Sands a obtenu une concession exclusive de 10 ans sur l’exploitation du casino. Passé cette période, le gouvernement singapourien sera associé aux bénéfices. Et ils promettent d’être juteux !

Source : Tribune de Genève du 24-25 décembre 2011, article écrit par F. Vormus puis adapté par moi-même. Images à disposition sur : www.tdg.ch/singapour